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Recouvrir lambris avec placo : méthode, astuces et précautions

Recouvrir un lambris avec du placo est la solution de facilité. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? On vous explique tout.

17 min
Techniques & Savoir-Faire
10 September 2025 à 13h56

Recouvrir un lambris avec du placo peut sembler une solution rapide. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Voici tout ce qu'il faut savoir. — Soyons honnêtes : une grande partie des lambris installés il y a 20 ou 30 ans ne sont pas des plus esthétiques. Et pour cause : le plus souvent, ils n’ont de bois que le nom. Qu'il s'agisse de contrefaçons en PVC, de panneaux en bois aggloméré, de lambris en sapin noueux ou de lames gondolées, ces revêtements n'ont souvent rien à voir avec le bois massif d'autrefois. Le problème ? Ces défauts esthétiques ne sont souvent que l’arbre qui cache la forêt. Car sous ces lames, le plus souvent, se cachent des murs mal isolés, humides, irréguliers voire endommagés. En d’autres termes : des murs qui nécessitent une intervention urgente. Dans ce contexte, recouvrir son lambris avec du placo peut sembler une solution idéale : rapide, économique et efficace pour masquer une surface peu esthétique. Sauf qu’en réalité, cette option est loin d’être aussi simple qu’elle n’y paraît. Entre les risques techniques qu’elle implique et les contraintes qu’elle impose, elle n’est souvent qu’un pansement sur une jambe de bois. C’est simple : dans 90% des cas, on déconseille formellement de la réaliser. Pour autant, il reste 10% de situations où elle est tout à fait adaptée. À condition de respecter certaines règles indispensables pour garantir un résultat durable et sans mauvaise surprise. C’est justement le sujet de notre dernier article. Voici ce que nous allons aborder : - Pourquoi recouvrir votre lambris peut être une mauvaise idée (et dans quels cas) - Trois alternatives à envisager avant de recouvrir - La méthode détaillée pour poser du placo sur du lambris (si c'est la solution adaptée) - Les erreurs à éviter pour garantir un résultat durable.

Recouvrir du lambris avec du placo : la réponse directe (Oui, mais...)

Est-ce vraiment possible de poser du placo sur du lambris ?

Soyons clairs : il est possible de recouvrir un lambris avec du placo, mais ce n'est pas une opération à prendre à la légère. Je l'ai vu trop souvent, des gars se lancer pour « gagner du temps » et finir par doubler le boulot à cause d'une base bancale. Le placo ne va pas faire de miracle si ton lambris part déjà en vrille. Bref, c'est possible à condition que le support soit nickel – et ça, c'est loin d'être acquis dans une maison qui a vécu !

"Recouvrir du lambris, c'est tentant, mais attention aux pièges cachés !"

Les conditions indispensables pour réussir ce type de pose

Le chantier ne pardonne rien. Pour espérer que ton placo tienne plus longtemps qu'un ticket de caisse au lavage, il faut :

  • Un lambris parfaitement sain : Pas de taches suspectes, pas d'odeur de cave à chaque coup de scie. Le bois malade ou pourri = tu démontes tout, point.
  • Une surface sèche : L'humidité c'est l'ennemi. Si tu sens la moindre humidité en passant la main ou si le bois te colle aux doigts – arrête tout.
  • Un ensemble bien fixé : Si le lambris bouge quand tu tapes un coup ou si les tasseaux grincent sous tes pieds, oublie direct. Rien ne doit vibrer.
  • De la planéité : Même légère bosse ? Prépare-toi à des joints qui fissurent et des plaques qui sonnent creux. Vérifie au niveau, voire à la règle de maçon.
  • Absence totale de jeu entre les lames : Si tu passes une carte bleue entre deux lames, démonte et recommence autrement !

Pour ceux qui veulent pousser le vice de la pose fignolée (et éviter les surprises), jette un œil sur poser une cloison Placostil® comme un pro.

Les risques à ne surtout pas ignorer (et comment les éviter)

On ne va pas se raconter d'histoires : coller du placo sur du bois vivant (parce que le bois bouge toujours), c'est ouvrir la porte à des galères invisibles au début…

Soyons francs, une humidité qui ne peut pas s'évaporer, c'est la garantie de futurs problèmes de moisissures et de dégradation. Pensez ventilation !

Risque 1 : L'humidité piégée sous le placo
Si tu bâches un mur humide sous ta plaque, t'es sûr d'avoir dans quelques mois des cloques de peinture et même parfois des champignons bien planqués. Pour éviter ça ? Avant de plaquer, vérifie que tout est sec (hygromètre si tu veux faire pro) et pense à ventiler derrière (grille basse/haute ou lame d'air).

Risque 2 : La dilatation du bois
Le lambris travaille avec les saisons. Ça gonfle l'hiver/humide et ça se rétracte l'été/sec – même vieux ! Résultat ? Des fissures dans les joints du placo ou pire encore… Un jour j'ai vu un mur gondoler après six mois chez un particulier trop pressé.
Solution : Pose sur ossature métallique (rails style Placostil®) pour désolidariser le placo du bois ; sinon visse serré dans la structure derrière le lambris – jamais juste dans le bois.

Risque 3 : Le poids supplémentaire
Ajoute une couche, ajoute du poids ! Si tes tasseaux sont sous-dimensionnés ou fatigués… ça casse ou ça plie avec le temps. N’hésite pas à renforcer ou doubler les fixations avant.

Artisan expérimenté scrutant un vieux lambris avant pose de placo

Pourquoi vouloir cacher son lambris ? Les alternatives à considérer

Les limites du lambris existant : quand il faut vraiment tout enlever

On ne va pas se mentir, le lambris ancien, c'est la boîte de Pandore du bâtiment. Même s'il a l'air costaud, derrière la façade, c'est parfois la fête du bois pourri et des surprises moisies. J'ai déjà vu des murs soi-disant "sains" qui cachaient des planches tordues comme un tire-bouchon ou, pire, des traces d'anciennes peintures au plomb (bonjour la toxicité !).

Le vrai problème ? Défauts structurels invisibles :
- Lames gondolées sous une peinture épaisse ;
- Trous ou attaques de bestioles xylophages cachés derrière les baguettes ;
- Nids à poussière entre les tasseaux (rien que d'y penser j'ai encore le nez qui gratte !)

Un exemple vécu : sur un chantier en 2022, on pensait gagner du temps en doublant sur place. Résultat après dépose partielle : trois lames sur cinq imbibées d’humidité et traces blanches suspectes… On a tout arraché. Moralité : dès qu’il y a doute, on vire tout.

Pour savoir quand démonter :
- Si le lambris bouge au toucher, grince ou sonne creux ;
- Présence de taches noires/vertes (moisissure), odeur suspecte ;
- Si tu retrouves des bouts friables sous les doigts ou de la sciure au sol ;
- Apparition de fissures profondes ou déformations visibles.

Bref, si ton mur coche une seule case ci-dessus… Arrête les frais, enlève tout avant placo.

Vieux lambris mural abîmé par l'humidité et les insectes

Moderniser le lambris sans tout casser : ponçage, peinture et enduit

Soyons francs : recouvrir son lambris n’est pas obligatoire si le bois est sain et stable. On peut très bien lui coller un nouveau look sans tout péter. Ce n’est pas pour les feignants ni les adeptes du bricolage minute – ici, on parle de vrai boulot soigné.

Étapes clés pour moderniser un vieux lambris :

  1. Ponçage intégral : Pas de miracle sans sueur. Il faut dégager toutes les anciennes couches (vernis, lasure cradingue). Prends du grain épais puis affine.
  2. Enduit ponctuel : Reboucher trous & fissures avec un enduit bois adapté. Laisser sécher nickel et reponcer localement.
  3. Dépoussiérage à fond : Sinon ta peinture va buller ou décrocher.
  4. Sous-couche spéciale bois : Pour bloquer tanins et remontées crades.
  5. Peinture ou lasure moderne : Deux couches minimum ! Privilégie le mat (le brillant fait cheap) et ose la couleur si t’en as marre du "chalet 1970".
  6. Finitions minutieuses : Retoucher aux joints fins pinceau fin si besoin.

Alerte pro : une rénovation bien faite prend plus de temps qu’un recouvrement à l’arrache, mais ça tient dix fois mieux dans le temps !

Quand le remplacement total est la seule solution viable

Parfois, soyons honnêtes, l'ancien lambris c'est un cas désespéré…
- Trop abîmé (fendillé partout, gondolé façon vaguelette) ;
- Attaqué par champignons ou insectes – même traitements ne sauvent rien dans certains cas ;
- Mal posé dès l’origine (tasseaux trop espacés ou vrillés).

Dans ces cas-là ? On arrête de bricoler sur du "mou". On tombe tout pour repartir proprement : ossature neuve + placo nickel = tranquillité longue durée.

Bref, une rénovation qui ne tient pas la route, c'est de l'argent jeté par les fenêtres et du temps perdu. Mieux vaut faire une fois pour toutes, quitte à y passer un week-end de plus.

La méthode étape par étape pour recouvrir votre lambris avec du placo

Étape 1 : L'inspection minutieuse du lambris (ne sautez JAMAIS cette étape !)

On ne va pas se mentir, ceux qui zappent le diagnostic du support, c’est direct la loterie des murs qui s’effritent. J’inspecte toujours comme un maniaque : la moindre pourriture ou planche molle, ça finit en foirade. Mon astuce ? Un coup de règle de maçon sur toute la surface, et si t’entends un "clac" sous le marteau ou si ta vis traverse sans forcer, c’est poubelle !

Checklist inspection lambris avant placo :

  • Planéité : Passe une règle de maçon (2m) partout. Si ça baille de plus de 3 mm sur 2m, t’es mal barré pour une pose directe.
  • Solidité : Donne des petits coups secs de marteau : ça doit sonner "plein", jamais creux ou mou.
  • Fixations : Vérifie l’état des vis/clous/tasseaux. Rien ne doit bouger au serrage – sinon tu renforces ou tu démontes.
  • Humidité : Regarde les taches suspectes (noir/vert/gris). Passe la main : si c’est poisseux/froid, laisse tomber !
  • Bestioles : Cherche signes d’insectes (trous minuscules, sciure).
  • Odeurs : Une odeur rance ou moisie = danger caché, même si tout a l’air "propre".

Bref, mieux vaut perdre dix minutes ici que deux jours dans six mois à tout refaire…

Étape 2 : La préparation du lambris : nettoyage et stabilisation

Avant même d’imaginer coller une plaque dessus, faut décrasser. J’ai déjà vu des gars poser sur du gras de cuisine et se plaindre que le placo "tient pas"… Forcément !

  1. Dégraissage & nettoyage en profondeur : Utilise une lessive puissante type St Marc pour virer poussière et gras incrusté. Frotte chaque rainure.
  2. Ponçage grossier (si surface vernie/lasure) : Grain moyen (60/80) pour "casser" le brillant et permettre l’accroche.
  3. Traitement anti-fongique/insecticide (si doute) : Spray préventif dans les recoins suspects – surtout si ancien lambris.
  4. Sécher COMPLETEMENT : Laisse sécher un jour minimum après nettoyage et traitement… sinon bonjour les remontées humides !
  5. Retouches structurelles : Refixe tout ce qui bouge avec vis longues ; remplace toute lame douteuse.

Préparation d'un vieux lambris avant placo : ponçage et nettoyage en profondeur

Étape 3 : Choisir la bonne technique de pose (directe ou ossature)

Soyons lucides : tous les bricolos rêvent de coller direct pour éviter l’ossature… Mais le lambris n’a pas toujours le niveau d’une table d’opération !

Critère Pose directe sur lambris Pose sur ossature métallique
Préparation Nettoyage/potentiellement ponçage Mise en place rails/montants
Correction défauts/support Non Oui
Ajout isolation possible Non Oui
Rapidité Plus rapide Plus long
Tenue dans le temps Aléatoire (suivant état bois) Excellente
Poids supplémentaire Limité Plus important
Coût Économique Plus cher
  • Pose directe : colle spéciale type MAP, réservée aux murs très plats/stables – c’est rare ! Pour moi, c’est l’option feignant… à tes risques et périls.
  • Pose sur ossature métallique/tasseaux bois : rails fixés au mur/plafond et vissage du placo dessus. Tu corriges tous les défauts, ajoutes isolant si besoin – bref, c’est sérieux et durable.

Si ton lambris n’est pas IRRÉPROCHABLE ? Prends ton courage à deux mains : fais une ossature. Ça t’évitera bien des regrets après !

Étape 4 : La pose des plaques de plâtre : vis, ossature et gestion des jonctions

Quand je monte mon placo, je vise la précision militaire — mais on n’est jamais à l’abri d’un joint moisi par flemme ou mauvaise anticipation de la dilatation du bois sous-jacent…

Pose sur ossature métallique (méthode recommandée)

  1. Monte tes rails verticaux/horizontaux tous les 60 cm maxi.
  2. Ajoute éventuellement laine minérale pour isolation entre rail et mur existant.
  3. Présente la plaque contre l’ossature — commence toujours par le bas/mur droit !
  4. Visse avec vis placo PH2 tous les 30 cm sur rail/montant (évite la lame seule !).
  5. Découpe autour des prises/interrupteurs AVANT fixation complète pour éviter galères inutiles.
  6. Respecte un mini-joint périphérique de 5mm autour plaques/jonctions avec autres matériaux.
  7. Place chaque plaque bord à bord sans forcer — laisse vivre le matériau !
  8. Prends soin aux angles/jonctions : bandes armées aux endroits sensibles obligatoires !

Pose directe au MAP/collage spécial bois/plaque

pour les pressés inconscients... Colle en plots espacés de 30-40cm max ; presse fort sans déformer ; surveille bien planéité à chaque plaque sinon ton mur sera ondulé façon montagnes russes.

Étape 5 : La finition : joints, bandes, enduit et ponçage

Tout est question de patience ici – bâcle-le et tu te tapes fissures ou reliefs visibles sous peinture… On ne va pas se mentir, c’est là que beaucoup lâchent l’affaire.

  1. Applique un premier passage d’enduit à joints sur toutes les jonctions entre plaques.
  2. Maroufler bande papier/spéciale armée dans l’enduit frais ; chasse bulles/défauts immédiatement (utilise spatule large).
  3. Laisse sécher au moins 24h (pas moins !) avant seconde couche fine d’enduit—règle élémentaire!
  4. Ponçage léger au grain fin (attention à ne PAS creuser la bande).
  5. Finition micro-réparations puis dépoussiérage complet AVANT toute peinture ou revêtement final.
  6. Passe ta main partout : aucune bosse ni creux toléré sinon repeinture éternelle garantie…
Conseil de pro : laissez sécher l'enduit au moins 24h entre chaque couche pour un travail propre.

Les astuces du pro pour une finition impeccable et durable

Comment gérer les irrégularités du lambris sous le placo ?

On ne va pas se mentir, un vieux lambris c’est rarement aussi droit qu’un rail neuf. Quand tu poses direct, chaque bosse devient une galère à masquer. Si tu t’obstines sur la pose directe, prépare-toi à sortir l’artillerie : cales en bois (ou PVC), marteau, et une bonne dose de patience pour compenser tous les creux. Il faut ajuster chaque cale sous la plaque ou le rail, taper, contrôler au niveau,
et recommencer… J'ai déjà vu un gars passer plus de temps à "bricoler" ses cales qu'à poser tout le placo ! Soyons francs : c'est rarement parfait.

Astuce ossature métallique/tasseaux bois :
Ajuste chaque rail/tasseau par rapport au mur — visse, desserre, cale jusqu’à obtenir zéro défaut à la règle de maçon. C’est long mais infaillible. Le combo marteau/cale/niveau laser fait des miracles là où le lambris partait en vrille.

Outils et matériaux utiles pour la gestion des irrégularités :
- Niveau à bulle longue (mini 1m20)
- Règle de maçon (2m)
- Marteau de charpentier
- Cales bois ou PVC de différentes épaisseurs
- Vis longues adaptées (inox ou zinguées)
- Perceuse-visseuse couple élevé
- Ossature métallique ou tasseaux bois rectilignes
- Colle spéciale bois/placo si pose directe – mais franchement déconseillée sans support nickel

Ajustement d'une cale sous rail métallique avant placo sur lambris

Isolation : pourquoi c'est le moment idéal pour en ajouter

On ne va pas se raconter des salades, poser du placo sans penser isolation, c’est comme monter des fenêtres et laisser les volets ouverts l’hiver. Surtout avec un vieux mur en lambris derrière ! L’ossature permet de tout glisser : laine de roche, polystyrène extrudé ou panneaux multi-couches.
Ce n’est pas que du blabla d’énergéticien : tu gagnes direct en confort thermique ET acoustique. Adieu murs froids et voisins pénibles.

Le vrai bonus ? Faire d’une pierre deux coups : rattraper les défauts ET améliorer la performance globale sans tout casser derrière.

Isolation ajoutée = moins de déperditions, plus de silence et un chantier future-proof. Ne passe pas à côté.

Les erreurs à éviter absolument pour ne pas avoir de mauvaises surprises

On voit passer des horreurs sur chantier, parfois même chez des "pros auto-déclarés"…
Voici LA checklist anti-cata :
- [ ] Zapper le diagnostic du support (lambris malade = catastrophe annoncée)
- [ ] Négliger l’humidité sous-jacente (moisissures garanties si condensation/piégeage)
- [ ] Utiliser vis ou fixations trop courtes/mal adaptées (plaque qui bouge/fissure + danger)
- [ ] Poser trop vite sans vérifier la planéité (résultat : plaques gondolées, joints impossibles)
- [ ] Bâcler les jonctions ou sécher trop vite l’enduit (fissures prématurées assurées)
- [ ] Oublier la ventilation derrière la plaque (là encore : condensation et champis gratos)
- [ ] Ignorer le poids total ajouté sur vieille ossature/tasseaux fatigués (effondrement possible…)
Bref : chaque erreur a son prix — rattrapage coûteux, esthétique foireuse ou pire… refaire tout dans six mois.

Quel type de placo choisir pour cette application ?

Soyons francs : mettre n’importe quel placo parce que "c’était pas cher", c’est courir après les emmerdes. Le choix doit coller aux usages réels ET aux contraintes cachées du chantier.

Les types principaux :

Type de plaque Couleur Usage optimal Spécificité
Standard BA13 Gris Pièces sèches classiques Facile à couper/visser
Hydro BA13 Vert Salles d’eau / pièces humides Résiste mieux à l’eau
Phonique / Silence Rose/violet Chambres/salon/bureau côté rue/bruyant Forte isolation acoustique
Haute dureté Bleu Couloirs/zones exposées chocs Dure & résistante

Recommandation pro :
- En cas de doute sur humidité latente → Hydro obligatoire !
- Isolation phonique souhaitée (bruit voisin...) → Version Silence/Phonique.
- Pour pièce standard sèche → BA13 classique suffit, mais toujours privilégier marque reconnue !

Tournevis cruciforme PH2 indispensable pour visser proprement — pas besoin d’électroportatif dernier cri si tes bras suivent...

Ossature métallique avec laine isolante posée contre lambris avant habillage placo

En résumé : Recouvrir du lambris avec du placo, une bonne idée ? Les conseils finaux

On ne va pas se mentir : recouvrir son lambris avec du placo, c’est faisable… à condition d’être irréprochable sur la préparation. Les forumeurs comme les pros sérieux sont clairs : si ton bois est sain, sec, bien fixé et net d’humidité, la pose directe ou sur ossature tient la route – c’est rapide, ça modernise sans tout casser et ça évite la poussière de démolition. Si tu veux faire propre ET durable, l’ossature métallique reste le top pour gommer les défauts et glisser une couche d’isolation (franchement indispensable sur un vieux mur !).

Mais soyons francs : la facilité affichée cache des pièges techniques. Le moindre doute sur le lambris (humidité sournoise, fixations branlantes, vrillage invisible) t’expose à des fissures, décollages ou pire… à tout refaire dans six mois. Plusieurs avis rappellent que “possible ne veut pas dire recommandé” – surtout si tu poses direct sans ossature !

Le vrai pour : solution rapide, économique et efficace en rénovation légère si le support est parfait.
Le contre : gros risques de désordre si tu bâcles l’inspection ou si tu fais l’impasse sur l’ossature et l’isolation.

Je vais être cash : je l’ai vu trop de fois — un chantier bâclé parce qu’on a voulu aller trop vite sur une base douteuse. Mon conseil d’artisan : si vous avez un doute sur votre lambris, n’hésitez pas à le retirer. C’est plus de travail au début, mais c’est la garantie d’un chantier propre et qui dure vraiment. Le placo pardonne rarement aux impatients : en rénovation comme ailleurs, on construit solide ou on recommence.

En conclusion, mieux vaut consacrer un week-end à retirer un lambris douteux que de passer des mois à corriger des erreurs sous le placo.

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