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Puits de décompression piscine : comprendre son importance pour la sécurité de votre bassin

On ne va pas se mentir : un puits de décompression est indispensable pour 95% des piscines. Sauf que beaucoup l’ignorent. Résultat, les sinistres s’enchaînent. On vous explique tout.

19 min
Techniques & Savoir-Faire
10 September 2025 à 13h26

En février dernier, le ministre du Logement a publié un rapport alarmant sur les constructions récentes. La cause principale ? Une méconnaissance des sols et du cycle de l’eau. Et les piscines ne sont pas épargnées. Le nombre de sinistres liés à la gestion de l’eau souterraine explose. Pourtant, une solution simple permet d’éviter le pire : le puits de décompression. Ce dispositif (très) souvent indispensable est l’assurance vie de votre piscine. Il permet de contrôler la présence d’eau sous le bassin, et d’éviter qu’il ne se fissure, ne flotte ou ne s’effondre. Le problème ? Beaucoup de propriétaires l’ignorent. Et certains pisciniers peu scrupuleux s’en dispensent pour réduire les coûts. Résultat, les sinistres s’enchaînent, souvent plusieurs années après la construction. En somme, négliger le puits de décompression revient à prendre un risque majeur pour votre piscine. Alors, on vous a préparé un guide ultra-complet sur le sujet. Voici ce que nous allons aborder :

  • Pourquoi et comment ce dispositif est indispensable
  • Les risques qu’il permet d’éviter (et ils sont nombreux)
  • Dans quels cas il est obligatoire, recommandé ou optionnel
  • Le fonctionnement et l’installation en pratique
  • Ce qu’il faut savoir pour le gérer au quotidien.

Notre objectif : vous donner les clés pour faire durer votre piscine.

Le puits de décompression : le gardien méconnu de votre piscine 🛡️

Qu'est-ce qu'un puits de décompression (et son synonyme, le puits d'assèchement) ?

Définition expéditive pour ceux qui aiment couper court : le puits de décompression, ou puits d’assèchement pour les puristes du jargon, c’est un simple tube (souvent en PVC) planté verticalement, juste à côté de la piscine. On parle parfois d’un conduit bétonné sur les chantiers old-school, mais la version moderne fait le job avec un tube et basta. Ce n’est pas une invention exotique ni une usine à gaz : c’est ce qui permet – littéralement – de respirer entre la dalle ou la coque et la flotte du sous-sol.

On croit souvent que c'est un gadget, mais pour moi, c'est une assurance vie pour la structure !

Je me souviens d’une famille qui m’a sorti en plein chantier : « Alors votre tuyau magique, il sert vraiment à quelque chose ou on peut s’en passer ? » — je vous laisse deviner qui a dû appeler l’assurance trois mois après les premières fortes pluies…

Le rôle principal : surveiller et maîtriser l'humidité sous votre piscine

Soyons honnêtes : sans ce dispositif, on avance à l’aveugle sur la pression de l’eau sous la piscine. Un bon pro vérifie toujours le niveau dans ce tube avant toute vidange ou gros entretien.

On ne va pas se mentir : le puits fait deux choses vitales. Premièrement, il joue le rôle d’indicateur : vous savez où en est l’humidité du sol. Deuxièmement, si ça monte trop haut (nappe phréatique capricieuse ou orage façon mousson), il permet d’agir vite pour éviter que la dalle ne se retrouve soulevée par une poussée hydrostatique sournoise. Bref, c’est le témoin lumineux du chantier enterré.

Pourquoi c'est crucial : les risques d'un sous-sol trop humide

Un sol trempé sous une piscine peut entraîner de nombreux problèmes graves.
- D’abord, y’a le fameux soulèvement de coque — vu plusieurs fois sur des bassins posés à la va-vite sans drainage sérieux.
- Après, on attaque les déformations du radier (la dalle béton), voire des fissures franches qui ruinent tout investissement.
- Sans oublier le décollage du liner ou les poches d’eau qui font gondoler la structure comme une vieille casserole.
- Sur sols argileux ou sableux ? Les mouvements de terrain sont amplifiés et là personne ne viendra vous plaindre après coup.

Négliger ce point, c'est prendre un risque inutile pour votre piscine.

Oublier le puits de décompression sous prétexte que "ça ne sert à rien", c’est prendre le risque maximum pour zéro économie au final.

Puits de décompression : indispensable ou accessoire superflu ? La réponse du pro.

Quand le puits de décompression devient une obligation : types de sols et nappes phréatiques

Soyons francs, il y a des terrains où ne pas installer de puits de décompression, c’est comme prendre une perceuse pour casser du béton armé : suicidaire.
- Sols argileux : L’argile retient la flotte comme un tamis trop serré, alors dès que la pluie tape fort ou que la nappe frémit, tout stagne sous la piscine. Résultat ? Poussée hydrostatique à fond — cette fameuse "poussée de flotte" qui peut soulever votre bassin comme un bouchon. J’ai vu des coques remonter en surface pour moins que ça…
- Sols sableux : Ici, l’eau s’infiltre vite… mais elle se faufile AUSSI sous le bassin, ce qui augmente la pression latérale sur les parois. Sans évacuation correcte, bonjour les dégâts structuraux.
- Proximité d’une nappe phréatique : Même à quelques mètres sous le niveau zéro, c’est LE piège classique. La pression hydrostatique exercée sur le radier ou la coque devient dangereuse à chaque remontée d’eau. Croire qu’un terrain "sec" suffit est une erreur de débutant – l’eau remonte quand elle veut.

Tableau comparatif : types de sols & risque pression d’eau

Type de sol Retient l'eau ? Risque pression hydrostatique Nécessité du puits
Argileux Oui Élevé INDISPENSABLE
Sableux Non (drainage) Moyen/Élevé Fortement conseillé
Rocheux/stable Rarement Faible Cas exceptionnels
Proximité nappe --- Extrême INDISPENSABLE

Bref : dès qu’il y a un doute ou une zone humide avérée, on ne fait PAS l’économie du puits !

Les scénarios où il est fortement recommandé (même sans obligation)

On ne va pas se mentir : même sans être dans une zone "noire", installer ce fameux tube sauveur reste pertinent dans plein de cas. Pluies fréquentes, bassins en contrebas d’un terrain pentu (bonjour les ruissellements cachés…), sols saturés par des sources invisibles au printemps… J’ai déjà vécu le sketch du client qui me disait "c’est sec ici toute l’année", avant que son jardin ne devienne un marécage après deux orages consécutifs.

Vue aérienne d'une zone piscine potentiellement humide

C’est aussi valable si vos voisins ont des soucis d’humidité ou s’il y a un vieux ruisseau canalisé à cinquante mètres (ne jamais croire les anciens qui disent "ça coule plus depuis vingt ans") !

Les cas où l'on peut s'en passer (très rares, soyons francs!)

Disons-le tout net : construire sans puits se justifie SEULEMENT sur terrain hyper-drainant, stable depuis des décennies, avec un relief qui dirige naturellement toute eau loin du bassin ET aucune trace de nappe phréatique – vérifiée noir sur blanc.

ATTENTION : Cette situation nécessite une analyse pro sérieuse (étude de sol approfondie). Croire qu’on devine sans test ni sondage, c’est prendre ses rêves pour des réalités.

Soyez lucide : un sol sec aujourd’hui peut changer demain après travaux publics ou nouvel aménagement voisin… Le terrain n’a pas signé de contrat !

Comment savoir si vous avez une nappe phréatique ?

Pas besoin d’être géologue diplômé – mais il faut quand même ouvrir les yeux et sortir la pelle parfois.
- On commence par demander autour : présence de puits anciens chez les voisins ? Niveau d’eau visible selon saisons ?
- Observer la végétation locale est aussi efficace : roseaux, saules et joncs = alerte rouge ! Ces bestioles ne poussent pas là par hasard.
- Pendant le terrassement (avant même le béton), on regarde si ça suinte dans la fouille ou si la pelleteuse "baigne" plus souvent qu’elle ne creuse — là, aucun doute possible.
- Enfin, on consulte les cartes hydrogéologiques officielles (BRGM en France) ou on fait carrément réaliser un petit sondage manuel (piézomètre basique).

On ne va pas philosopher plus longtemps : ignorer ces vérifications coûte cher… et met votre piscine sur la sellette !

Comment ça marche ? Le fonctionnement simple d'un dispositif essentiel

Le principe physique : équilibrer les pressions et évacuer l'eau

On ne va pas philosopher : le puits de décompression, c’est tout sauf un tour de passe-passe pour ingénieur en mal de reconnaissance. C’est simplement une soupape anti-catastrophe qui utilise la bonne vieille gravité et la physique basique des fluides !

Soyons clairs : dès qu’il y a de l’eau dans le sol sous ou autour du bassin, cette eau exerce une pression – la fameuse pression hydrostatique. Si cette pression devient trop forte, elle cherchera le chemin le plus facile pour s’échapper… parfois, ce sera votre piscine qui morfle. Grâce au puits de décompression, on donne à cette flotte un chemin balisé et sans risque.

Imaginez une valve de sécurité sur une cocotte-minute : quand ça chauffe trop, elle libère la vapeur là où il faut – et pas sur vos murs. Ici, c’est pareil : l’eau monte dans le tube PVC au lieu de pousser sournoisement sous votre radier.

Résumé du processus :
1. L’eau s’infiltre naturellement dans le lit de gravier qui entoure la base du puits.
2. Elle remonte tranquillement dans le tube PVC (souvent perforé pour maximiser l’entrée).
3. La pression sous la piscine est relâchée directement dans ce puits et non contre la dalle/coque.
4. Si besoin (après grosses pluies), il suffit d’une pompe vide-cave pour dégager tout ça — fin des emmerdes !

La composition typique : tube PVC, gravier, géotextile

On fait court mais précis : un vrai puits de décompression se résume à trois éléments fondamentaux — sinon c’est juste du bricolage dangereux.
- Le tube PVC, souvent crénelé ou perforé (diamètre autour de 200 à 300 mm), sert d’accès direct au niveau d’eau sous la piscine.
- Le lit de gravier propre vient entourer ce tube. Sa mission ? Offrir un passage fluide à l’eau et éviter que tout ne se tasse ou stagne.
- Le géotextile enveloppe le tout et agit comme filtre : il laisse passer l’eau mais garde les particules fines hors du système (sinon bonjour le colmatage en deux saisons…)

Schéma détaillé d'un puits de décompression pour piscine

L'installation : où et comment le placer lors de la construction

Là aussi, soyons francs : mal placé, le puits ne sert à RIEN ! Je me suis déjà arraché les cheveux devant des bassins flambants neufs avec puits coincé derrière un mur, inaccessible sans tout casser… C’est grotesque.

À faire absolument:
- Installer au point LE PLUS BAS du fond de fouille (souvent au centre du radier/dalle béton).
- Accès DÉGAGÉ depuis la surface même après pose plage ou terrasse (sinon impossible d’intervenir en cas d’urgence).
- Profondeur suffisante pour atteindre/surveiller toute nappe phréatique possible sous la piscine.

Checklist installation efficace :
- [x] Emplacement stratégique (point bas)
- [x] Accès direct depuis extérieur
- [x] Profondeur adaptée au contexte local

Le rôle du gravier et du géotextile : ne pas tout mélanger !

Il y a ceux qui veulent économiser trois sacs de gravier et zappent le géotextile… Mauvaise idée !
- Le gravier, c’est la clé pour que l’eau circule librement autour du tube PVC ; sans lui, c’est vite bouché par la terre ou les argiles qui migrent. Résultat : drainage nul, efficacité zéro.
- Le géotextile, c’est LE filtre qui empêche toute fine particule ou boue d’envahir ce fameux gravier. Sans ce « grillage invisible », attendez-vous à devoir refaire le boulot en moins de deux ans car tout sera colmaté…

Soyons honnêtes : bâcler ces éléments ou lésiner sur leur qualité, c’est jeter son argent par les fenêtres ET saboter sa tranquillité future.

Mon avis tranché :

Le choix des matériaux médiocres « parce que c’est juste un tube dans le sol » finit TOUJOURS en galères coûteuses. Du bon gravier roulé (pas récupéré derrière chez mamie…), un textile géotextile sérieux, et une pose carré = système qui tient des décennies. En résumé, mieux vaut bien faire dès le départ pour éviter des regrets coûteux par la suite.

Gestion du puits de décompression : ce qu'il faut savoir et faire

Comment vérifier le niveau d'eau : un coup d'œil suffit

On ne va pas tourner autour du trou : contrôler un puits de décompression, c’est à la portée de n’importe quel bricoleur (et même des autres…). Pas besoin d’outillage de NASA.

  • La méthode la plus simple ? Un bâton gradué, une perche ou même votre vieux manche à balai trempé dans le tube PVC. Le niveau d’eau qui reste collé sur le bois vous donne l’indication directe : inutile d’investir dans des gadgets électroniques hors de prix. Certains puits sont assez larges pour voir directement si l’eau stagne dedans – mais la technique du bâton reste infaillible, et ça coûte… rien !
  • Interprétation ?
    • Niveau bas = RAS, tout va bien, terrain sec ou drainage efficace.
    • Niveau qui monte après pluie ou en saison humide = vigilance ! Ça sent la nappe capricieuse ou une infiltration temporaire : surveiller l’évolution.
    • Niveau stable et haut = problème sérieux : drainage bouché, nappe très active OU évacuation impossible – là il va falloir agir.

Résumé rapide des indicateurs de niveau : Bas = RAS, Montant = Vigilance, Stable haut = Problème.

Que faire si l'eau monte ? Le recours à la pompe vide-cave

Soyons pragmatiques : quand la flotte monte, on ne philosophe pas — on vide !
- La pompe vide-cave, c’est le moteur du chantier quand il faut dégager rapidement l’eau accumulée dans le puits. On pose la pompe au fond (certains modèles automatiques se déclenchent dès que le niveau atteint un certain seuil), on branche sur secteur (pas sur une rallonge moisie), et on laisse cracher l’eau loin du bassin.
- En version manuelle, il suffit de surveiller et d’arrêter la pompe avant que le puits ne soit complètement sec (pour éviter de cramer la mécanique).
- La présence ou non d’un système automatique dépendra surtout du risque local (et du budget). Pour ma part ? Toujours prêt à sortir ma pompe en cas de coup dur — ça a sauvé plus d’un bassin lors de crues surprises.

Faut-il boucher un puits de décompression ? Notre avis tranché.

On ne va pas y aller par quatre chemins : boucher un puits sans expertise sérieuse, c’est comme enlever les freins d’une voiture parce que « ça freine trop ». Cette hérésie technique revient purement et simplement à priver votre piscine de sa soupape anti-sinistre. Si vous envisagez cette folie, passez par un vrai pro ET exigez une étude poussée – autrement dit : ne touchez à rien !

Avertissement fort : boucher un puits de décompression sans raison valable est une hérésie technique et un risque majeur pour votre investissement.

L'entretien : ne pas laisser la nature reprendre ses droits

Un puits de décompression abandonné devient vite inutile — ou pire, dangereux. Un contrôle visuel régulier suffit pour éviter les mauvaises surprises :
- S’assurer que le gravier n’est pas bouché par des feuilles, boues ou déchets divers,
- Vérifier que l’ouverture du tube reste dégagée,
- Tester régulièrement la pompe si elle est présente (un simple allumage suffit),
- En cas de doute (colmatage persistant), prévoir un petit curage manuel… Bref : comme pour le skimmer ou les paniers pré-filtres — on jette un œil tous les mois minimum !

Checklist entretien simple :
- [x] Vérifier le niveau d’eau dans le tube PVC
- [x] Dégager feuilles/terre sur l’accès
- [x] Tester la pompe vide-cave (si présente)

Puits de décompression et votre piscine : une relation de confiance à bâtir dès le départ.

Les différents types de piscines concernées : coque, béton, liner...

Soyons réalistes un instant : croire que la problématique de l'humidité du sous-sol ne concerne que les piscines maçonnées ou en béton, c'est franchement naïf. On observe autant de sinistres sur les piscines coques (polyester) que sur les bassins béton armé ou liner quand le drainage est bâclé. C'est simple :
- Une piscine coque peut flotter ou se soulever comme un bouchon si la nappe phréatique pousse dessous (vu et revu, changez de chaîne si vous niez encore le phénomène).
- Un bassin liner se gondole, le radier fissure…
- Les structures béton explosent aux premiers cycles gel/dégel en sol humide non contrôlé.

Bref, le puits de décompression est universellement utile. On ne fait pas d'économie sur ce poste : dans la profession, c'est la norme pour toute construction sérieuse – coque, béton ou autre. Aucune marque ni technologie n’est au-dessus des lois physiques du terrain.

Niveau de protection apporté par un puits de décompression pour tous types de piscines:

Type de piscine Protection structure avec puits
Coque polyester ⭐⭐⭐⭐⭐
Maçonnée/béton ⭐⭐⭐⭐⭐
Liner (sur radier) ⭐⭐⭐⭐⭐

Plan en coupe d'un puits de décompression pour différents types de piscines

Quelques conseils pour bien choisir son piscinier et aborder le sujet

On ne va pas tourner autour du pot : le choix du pisciniste fait ou défait votre bassin avant même la première pelletée. Vous voulez repérer vite qui a la compétence réelle ? Demandez-lui comment il gère le risque d’eau sous la piscine dès le devis. Si on vous répond « on verra plus tard » ou « ce n’est pas obligatoire chez nous », fuyez – ce sont des marchands de rêve, pas des bâtisseurs !

Un pro solide vous explique clairement pourquoi il pose un puits, où et comment il intervient selon VOTRE sol. Il doit aborder frontalement le sujet (sans détour ni langue de bois), apporter schéma à l’appui et tarif précis. Perso, je ne compte plus les clients qui reviennent vers moi après avoir subi les balivernes d’un pseudo-pro qui « oubliait » cette étape…

Mon avis sec : La transparence technique est LE test ultime. Celui qui évite le débat ou joue l’ambiguïté n’a rien à faire sur votre chantier. La compétence se mesure à sa capacité à anticiper les soucis avant qu’ils ne coûtent cher…

Le coût d'un puits de décompression : un investissement minime face aux risques

Soyons francs : c’est souvent entre 100 et 400 euros pour bien faire les choses (tube PVC, gravier roulé propre, géotextile sérieux). Même si on ajoute une pompe vide-cave automatique haut de gamme, rarement au-delà de 200 euros. Et encore… c’est souvent moins si on additionne durant la construction.

Maintenant comparez avec ce que vous payez en cas d’oubli :
- Réparation dalle ou radier fissuré : 2 500 à 10 000 € selon gravité,
- Reprise structure coque remontée : 5 000 à 20 000 €, parfois seule solution = tout casser,
- Intervention sur liner décollé / poches d’eau : 1 000 à 3 000 €,
- Frais indirects (terrassement repris, remise en état paysager…) = jackpot pour tout le monde sauf pour vous.

Bref, on parle d’une police d’assurance technique – sans franchise ni contestation possible par l’assureur !

Coûts évités grâce au puits de décompression :
- Réparation structurelle majeure (dalle/radier)
- Remplacement ou renivellement coque polyester trop endommagée
- Reprise totale étanchéité/liner suite soulèvement ou infiltration souterraine
- Désordres secondaires type terrasse affaissée ou margelles déplacées
- Interventions répétées pompe/curage "de fortune" après dégât imprévu

Soyons lucides : économiser sur ce point revient à jouer petit bras face à des risques XXL. Qui veut payer dix fois plus dans trois ans? Personne.

Conclusion : ne laissez pas votre piscine se noyer avant l'heure !

On va la faire courte et brutale : négliger le puits de décompression, c’est comme installer une porte blindée et laisser la fenêtre grande ouverte. Soyez lucides, ce système n’a RIEN d’optionnel si vous voulez dormir tranquille – sauf à aimer les mauvaises surprises à plusieurs milliers d’euros.

Vue aérienne d'un chantier piscine avec puits de décompression

En tant que pro qui a réparé plus de sinistres qu’il n’en a construits par le passé (merci les économies mal placées), je vous le dis sans détour : le puits de décompression, c’est LA barrière ultime contre la pression souterraine et l’humidité piégée sous votre bassin. Il n’y a pas photo – un simple tube, trois sacs de gravier et un peu de bon sens évitent des catastrophes.

Rappel sec : On ne confond pas "option esthétique" et "dispositif vital". Installer ce puits, c’est garantir la longévité ET la sécurité de votre investissement piscine.

Les 3 points à retenir absolument :

  1. Le puits de décompression gère la pression de l'eau sous votre piscine – sans lui, vous naviguez à vue.
  2. Il est souvent indispensable selon le terrain et la nappe phréatique – intelligent si vous tenez à éviter le pire.
  3. Son coût est dérisoire face aux risques évités – quelques centaines d’euros contre des factures à cinq chiffres ?

Bref : faites-le installer, contrôlez-le régulièrement, dormez sur vos deux oreilles… et gardez votre bassin aussi droit qu’au premier jour. Ce n’est PAS négociable pour qui veut une vraie tranquillité.

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