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Plafond hourdis en brique : comment poser un faux plafond, fixer solidement et isoler efficacement

Vous pensiez que la pose de faux plafond était une solution de facilité ? Attendez de la poser sur un hourdis en brique. On vous a préparé le guide ultra-complet (et carrément pratico-pratique) pour y arriver.

18 min
Matériaux & Comparatifs
10 September 2025 à 14h20

Peu de techniques de construction ont autant marqué leur époque que le plafond hourdis en brique. Et pour cause : cette méthode, très prisée dans les années 50 à 90, était (et reste) un petit bijou d’ingéniosité. Cependant, bien qu'elle ait assuré des performances remarquables, elle présente aussi des défauts. À commencer par son esthétique, dont les standards ont bien évolué depuis. C'est pourquoi la pose de faux plafonds gagne en popularité, permettant de dissimuler l'existant tout en améliorant l'isolation. Cependant, la structure du hourdis en brique rend la pose plus technique que sur une dalle béton. Et gare aux dégâts en cas d’erreur. C’est là que notre guide entre en jeu. On vous a compilé tout ce qu’il y a à savoir pour poser votre faux plafond sur hourdis brique comme un pro : - Les outils et matériaux indispensables - Les étapes détaillées de l’installation - Les pièges à éviter à tout prix - Le tout dernier système de fixation qui simplifie tout - Nos conseils pour l’isolation et les finitions. En somme, tout ce qu'il faut pour transformer votre intérieur en un espace confortable.

Le plafond hourdis en brique : c'est quoi ce truc et pourquoi on le retrouve partout ?

Plongeons directement dans le sujet : le plafond hourdis en brique a été une base incontournable de la construction d’après-guerre jusqu’aux années 80. Pourquoi ? Parce que ça marche, tout simplement. Mais pour comprendre, faut regarder dans ses entrailles.

Définition : décortiquons le plafond hourdis en brique (poutrelles, hourdis, etc.)

Un plafond hourdis en brique, c’est du costaud monté à l’ancienne. Voici ce qui se cache là-haut :

  • Poutrelles : gros bras du système, en béton ou acier. Elles supportent toute la charge.
  • Hourdis (ou entrevous) : éléments préfabriqués, souvent en terre cuite (les fameuses briques creuses), posés entre les poutrelles. Ils servent de coffrage perdu et apportent leur miette d’isolation.
  • Ferraillage : tiges métalliques noyées dans le béton pour éviter que tout ça ne fissure comme une biscotte.
  • Chaînage périphérique : ceinture béton armé qui fait tenir tout l’ensemble.

En résumé, c'est un système bien conçu où chaque élément joue un rôle précis. Pour les néophytes, imaginez des rails (poutrelles), des briques lego creuses qu’on aligne entre deux rails (hourdis), puis on arrose de béton et on cerne avec une écharpe costaud (chaînage). C’est ni plus ni moins qu’un millefeuille technique.

Schéma en coupe d'un plafond hourdis en brique

« À l'époque, on construisait pour durer, et le hourdis en brique était une solution robuste. »

Pourquoi cette technique était si populaire ? Les avantages de l'époque.

Soyons francs : si on a collé du hourdis partout pendant des décennies, ce n’est pas par amour du patrimoine. C’était efficace et pas cher. On ne va pas se mentir, à une époque où il fallait rebâtir vite et bien – surtout après 45 – le duo poutrelle/hourdis s’imposait par sa rapidité d’exécution. Deux ouvriers sans formation pouvaient monter un étage complet en une semaine, sans attendre que le coffrage tienne ou que le béton sèche trois semaines durant.

De plus, les matériaux comme la terre cuite locale pour les briques creuses étaient produits en grande quantité dans les usines régionales. Pas besoin de faire venir du matériel exotique ou compliqué. L’inertie thermique ? Meilleure qu’un plancher bois classique de l’époque. Durabilité ? J’ai vu des hourdis intacts après cinquante ans passés sous des tonnes de mobilier urbain…

Aujourd'hui, on qualifierait cela de « solution modulaire biosourcée », mais à l'époque, c'était simplement une méthode ingénieuse et pratique. Mais faut reconnaître aussi que côté sécurité incendie ou isolation phonique/thermique… disons juste que les normes n’étaient pas franchement regardées sous la même loupe.

Attention : Bien que ce système ait été populaire et durable, ses performances en isolation et sécurité sont inférieures aux standards actuels. Prenez cela en compte avant de démarrer un projet.

Les spécificités de la brique creuse : une particularité à connaître.

Là où beaucoup tombent dans le panneau avec nos vieux plafonds : la brique creuse, ce n’est PAS du béton massif ! Son vrai nom ? Hourdis alvéolé ou brique alvéolaire. Et ces alvéoles sont tout sauf anecdotiques :

  • Fragilité : tapez trop fort pour fixer une suspente et vous éclatez la cloison interne comme une chips…
  • Porosité : l’eau pénètre facilement – gorgez-la d’humidité et bonjour les pathologies sur le long terme.
  • Présence de vides : chaque perçage doit viser juste ; sinon votre cheville flotte dans le vide comme un radeau.

On ne plante pas n’importe quelle fixation au petit bonheur dans ces matériaux-là — oubliez vos chevilles classiques de bricoleur du dimanche ! Il existe des chevilles spéciales matériaux creux (cheville à expansion, scellement chimique…) mais même là faut préparer soigneusement son coup. Bref, avant d’attaquer votre faux plafond sur hourdis brique : vérifiez l’état réel du support, ciblez vos points d’ancrage précis… Sinon gare au plafonnage qui se décroche façon crêpe ratée !

Faux plafond sur hourdis brique : pourquoi se lancer ? Les bénéfices réels

On ne va pas tourner autour du pot : le faux plafond sur hourdis brique, c’est la parade ultime contre les défauts hérités du passé et le manque de confort. Qu’on parle de vieilles installations apparentes ou de bruit qui résonne comme dans une cage d’escalier, la solution est là, sous nos yeux – bien plus simple qu’on vous le fait croire.

Dissimuler l'existant : câbles, tuyaux, défauts...

Soyons francs : personne n’a jamais rêvé de contempler des câbles poussiéreux ou des tuyaux bringuebalants au réveil. Le faux plafond planque tout ce capharnaüm. Je l’ai vu cent fois chez des clients : entre les gaines électriques en zig-zag, les poutrelles béton marquées par le temps et les boîtiers de dérivation plantés là comme des verrues — une horreur. Un bon faux plafond, c’est rideau sur le passé !

  • Tous les câblages disparaissent facilement derrière la structure (merci le plénum).
  • Les irrégularités visuelles ? Camouflées sans effort.
  • Et côté gain esthétique, on atteint un rendu net et uniforme — adieu plafonds lépreux.

"On ne va pas se mentir, un plafond plein comme un miroir, ça change tout" : l’espace paraît neuf, plus lumineux et propret. Vous voulez du concret ? Regardez ce comparatif visuel ci-dessous :

Exemple avant et après la pose d’un faux plafond sur hourdis brique

Améliorer l'isolation : thermique et acoustique, on ne rigole pas avec ça !

L’isolation d’origine d’un hourdis en brique ? On frôle la note zéro. Un faux plafond bien conçu permet ENFIN de faire entrer votre logement au XXIe siècle côté confort :

  • Le plénum accueille sans broncher jusqu’à 14 cm d’isolant (laine de verre, laine de roche ou ouate de cellulose).
  • Fini les bruits de talons ou les éclats de voix qui dégringolent à travers le plancher…
  • Moins de déperdition thermique : votre chauffage arrête enfin de chauffer pour la rue.

Bénéfices isolation avec faux plafond :

Critère Avec faux plafond moderne Sans (hourdis nu)
Bruits aériens Forte réduction Transmission directe
Bruits d’impact Amoindris Très présents
Confort thermique Optimisé Mauvais
Économies d’énergie Sensibles Surconsommation assurée

En clair : si vous pensez que "mettre un peu d’isolant ne changera rien", essayez de passer une nuit sous un vieux hourdis sans isolation pour vous en convaincre.

Valoriser votre espace : esthétique et fonctionnalité au rendez-vous.

Soyons francs, l'ancien plafond hourdis en brique n'a jamais été synonyme de raffinement. Grâce au faux plafond :
- On gomme les stigmates du passé (tâches, fissures).
- On personnalise : spots encastrés pour ambiance feutrée, peinture soignée ou tapisserie déco — tout est possible !
- Besoin d’un effet waouh ? On module les niveaux pour créer du volume ou on cache des éléments disgracieux.
- Les finitions sont nettes, dignes d’un magazine — même sur structure cabossée.

Anecdote vécue : chez Mme Z., on a transformé un salon sombre et vieillot en loft lumineux rien qu’en posant un faux plafond blanc mat + spots LED. Son voisin lui réclame maintenant l’adresse du plaquiste… Pour aller plus loin côté style entre poutres, voyez aussi habillage plafond entre poutres.

L'aspect pratique : une solution sur mesure pour vos projets.

Le faux plafond adapte sa forme à vos besoins comme aucun autre système — c’est franchement ce qui sauve la mise quand tout part en sucette dans les vieux bâtiments :
- Corriger des faux-niveaux ? Facile.
- Intégrer trappes techniques ou hublots design ? Un jeu d’enfant.
- Sauter des obstacles architecturaux tordus sans charpente à refaire ? Standard de la maison !

En résumé : Le faux plafond sur hourdis brique s’adapte à toutes les contraintes : anciennes structures, travaux rapides, formes originales… Une solution polyvalente pour rénover sans complications majeures.

Pose d'un faux plafond sur hourdis brique : les étapes clés et le matériel nécessaire

On ne va pas se raconter d’histoires : partir à l’assaut d’un plafond hourdis avec un faux plafond, ça ne s’improvise pas, même si des vendeurs vous jurent que c’est « facile pour tout le monde ». Voici la vérité nue du terrain, sans poudre aux yeux.

Le matériel indispensable : suspentes, rails, placo, vis, chevilles... le B.A.-BA.

Avant de jouer du perforateur dans le vieux hourdis, on fait son inventaire façon chef de chantier. Chaque pièce compte, chaque oubli se paie cash en galère :

Matériel Description technique Quantité indicative (par m²)
Suspentes adaptées Spéciales hourdis brique (articulées ou platines) 2-3 /m² selon charge et entraxe
Chevilles corps creux Pour fixation dans alvéoles ; expansion ou scellement 2-3 /m² (autant que de suspentes)
Rails périphériques Accueillent la structure métallique ~0.5 ml/m²
Fourrures/plafond Ossature principale porteuse 1 ml/m²
Vis à placo Filetage spécial pour plâtre/carton 18-22 /m²
Plaques de plâtre (placo) BA13 standard ou hydrofuge selon pièce 1 plaque/3m² environ
Isolant (optionnel) Laine minérale ou équivalent pour performance Selon épaisseur souhaitée
Outillage Perfo/visseuse/niveau laser/mètre/cutter/lève-plaque 1 kit complet par chantier
  • Les suspentes spécifiques hourdis sont incontournables (voir plus bas).
  • Les rails font tout tenir, les fourrures prennent la charge.
  • Placo : ne mégotez pas sur la qualité. Un BA13 qui gondole c'est un retour direct à la case départ.
  • L’isolant n’est pas une option si vous visez un minimum de confort.
  • Outillage : sans niveau laser et lève-plaque, préparez-vous à souffrir – croyez-en mes lombaires !

Choisir les bonnes suspentes pour hourdis brique : la clé de voûte de votre installation

Soyons francs : la mauvaise suspente = tout s’écroule tôt ou tard. Sur ce genre de support antique, on évite les fixations « bâclées ». Il faut viser juste :

  • Suspente articulée STIL SA (ou équivalent) : pivote selon l’axe du hourdis – absorbant les irrégularités logiques des vieilles briques. Indispensable lorsque rien n’est jamais vraiment droit.
  • Suspente à platine large pour hourdis creux : surface élargie pour bien répartir la charge sur la brique fragile. Fixation via cheville corps creux adaptée – surtout PAS de tirefond classique.
  • Certains utilisent les modèles rallongeables robustes, mais uniquement s’ils sont certifiés compatibles avec corps creux ET accessibles via fabricant sérieux.

On oublie totalement les chevilles béton pleines ou chimiques standards pour béton dur — elles font plus de dégâts qu’autre chose sur un hourdis ajouré !

Attention : N'utilisez jamais de chevilles Molly ou de chevilles chimiques conçues pour le béton plein sur de la brique creuse sans expertise préalable. Cela pourrait compromettre la tenue ou endommager le matériau.

La suspente, c'est la colonne vertébrale de votre faux plafond; ratez-la et préparez-vous à rafistoler dans six mois…

La fixation des suspentes : comment faire sans tout péter ?

On attaque là où beaucoup paniquent. Percer une brique creuse n’a rien d’un plaisir : c’est précis OU c’est carnage. Voici mon mode opératoire avisé :
1. Marquage précis des points d’ancrage, après avoir repéré les alvéoles solides (évitez les arrêtes fines).
2. Utilisez un foret adapté au diamètre exact de la cheville corps creux que vous avez choisie (généralement 8mm). Pas question d’élargir trop sinon ça flotte…
3. Nettoyez chaque trou minutieusement (soufflette si possible), sinon poussière = cheville foireuse.
4. Posez la cheville spéciale matériaux creux – expansion mécanique OU scellement chimique maîtrisé selon cas.
5. Vissez fermement la suspente choisie; contrôlez sa tenue immédiate avant d’avancer plus loin !
6. Vérifiez l’alignement général au niveau laser ou cordeau tendu — sinon vous aurez droit à une vague digne d’un vieux plancher marin.

Fixation d'une suspente spécifique dans un hourdis en brique

Anecdote grinçante : j’ai déjà vu un pro percer trop vite sans caler son foret… Résultat ? Cloison éclatée derrière ! Le nuage rouge a mis deux jours à retomber dans le salon du client — sympathique souvenir...

Installation des rails et montants : la structure prend forme.

Une fois toutes vos suspentes fixées et alignées façon tirailleur suisse, il faut monter l’ossature métallique qui accueillera le placo :
- Posez vos rails périphériques sur tous les murs porteurs, vissés solidement à niveau parfait.
- Clipsez vos fourrures principales sur les têtes des suspentes; respectez l’entraxe recommandé (généralement 60 cm entre axes).
- Si besoin (grandes portées > 1m20), prévoyez des montants intermédiaires pour renforcer — le solivage factice complète parfaitement l’ensemble sur grandes surfaces.
- On vérifie encore et toujours l’équerrage général et aucun jeu aux jonctions…

Checklist rapide avant placo :
- [ ] Alignement parfait des fourrures vérifié au laser/cordeau ?
- [ ] Solidité testée (petite traction manuelle partout) ?
- [ ] Équerrage contrôlé aux angles ?
- [ ] Fixations serrées partout ?
Impossible d’escamoter cette étape sous peine d’avoir un plafond qui danse au premier coup de vent…

Pose des plaques de plâtre : la touche finale.

C’est là qu’on commence enfin à voir le bout du tunnel — mais attention aux détails qui tuent :
* Toujours démarrer par le fond opposé à la sortie pour éviter de piétiner inutilement sur un échafaud bancal !* Décalez systématiquement tous les joints entre plaques sur deux rangs successifs – ça évite fissuration prématurée.* Utilisez exclusivement des vis à placo adaptées ; ni trop longues ni trop courtes.* Vissez TOUJOURS légèrement en retrait du carton sans traverser complètement – sinon ça tient pas !* Dans pièces humides ? Optez direct pour plaques hydrofuges type H1/H2 ; sinon vous pleurerez dans dix ans.* Si besoin travaillez avec un lève-plaque – économise dos ET humeur !* Préparez vos découpes propres au cutter + scie sauteuse fine si besoin autour spots/trappes techniques.* Ne lésinez pas non plus sur l’aspiration pendant pose – poussière rougeâtre = allergie assurée chez certain clients... Liste anti-boulette Placo : • Décaler systématiquement tous les joints • Prendre soin du vissage (ni traversant ni insuffisant) • Adapter type plaque aux contraintes locales • Prévoir trappes techniques dès maintenant si besoin • Nettoyer chaque jonction avant bande à joint — résultat premium assuré !

Isolation et finitions : le petit plus qui change tout

On attaque la partie où tout se joue : l’isolation et la finition. Soyons francs, c’est là qu’on reconnaît ceux qui veulent un vrai confort et des finitions dignes de ce nom – pas juste du cache-misère. On ne va pas se mentir, bâcler cette étape, c’est comme foutre une cravate sur une chemise sale : personne n’est dupe.

L'isolation : quelle matière choisir et comment la poser dans le plénum ?

On n’essaiera pas de vous embrouiller avec du jargon marketing. Le choix d’isolant sous hourdis brique repose sur du concret : laine de verre (le classique rapport qualité/prix), laine de roche (plus dense pour l’acoustique), ou ouate de cellulose (écologique, performante si bien posée). Oubliez les isolants mous du genou genre polystyrène bas de gamme : ça sert à rien contre le bruit, ça vieillit mal, et franchement c’est radin au mètre carré.

  • Laine minérale : à dérouler ou à placer en panneaux semi-rigides. Épaisseur recommandée : 80 à 140 mm selon le plénum dispo et votre tolérance au froid/au bruit. Densité : minimum 16 kg/m³ pour l’acoustique ; visez plus pour étouffer les bruits sourds.
  • Ouate de cellulose : soufflée ou en panneaux. Top si vous visez zéro pont thermique et un chantier « écolo ».
  • Autres alternatives valables : liège expansé (cher mais bluffant côté phonique), coton recyclé (bon pour le karma, mais difficile à trouver en GSB).

Conseil de vieux briscard : Toujours couvrir toute la surface sans laisser le moindre trou… Un pont thermique ou une zone non couverte = performance divisée par deux. J’ai déjà vu des clients ruiner leur isolation juste parce que « ça passait pas derrière un rail » — fainéantise fatale !

Pour la pose, on plaque l’isolant SANS LE TASSER contre l’ossature métallique avant placo ; si besoin on cale légèrement avec du fil tendeur inox ou des clips spécifiques mais jamais à l’arrache. Attention à ne pas bloquer la lame d’air technique.

Les finitions : bande à joints, enduit, peinture... le rendu professionnel.

La finition d’un faux plafond en placo, c’est là que beaucoup font n’importe quoi pensant que « ça se verra pas une fois peint ». Grosse erreur — chaque défaut ressortira sous la première lumière rasante.

Voici comment faire propre:
- Bandes à joints : posez-les sur toutes les jonctions plaques + vis/raccords périphériques avec une colle spéciale. Ne lésinez jamais sur l’encollage – sinon ça pèle après six mois !
- Enduit de finition : minimum deux couches croisées. L’idée, c’est zéro bosse ni creux, même en rasant avec la paume.
- Ponçage soigneux : grain 120 puis 180 ; aspirateur obligatoire car la poussière de plâtre s’incruste partout sinon (et déclenche l’asthme chez mémé – vécu).
- Sous-couche peinture acrylique blanche, puis deux couches peinture finale adaptée (hydrofuge si salle d’eau). Oublier cette étape c’est condamner son plafond aux taches et bulles disgracieuses…

Anecdote bien sentie : Un apprenti m’a déjà torché un plafond avec une seule passe vite fait « parce que le client était pressé ». Résultat ? Sous lumière naturelle, on aurait cru voir les traces d’un sanglier épileptique ! J’ai repris tout au couteau large avec triple ponçage… Moralité : accélérer les finitions = double temps perdu + réputation flinguée.

Bref : le confort et l’allure finale dépendent autant du choix d’isolant que de la qualité des finitions. On zappe aucune étape — c’est non négociable si on veut dormir tranquille après chantier !

Conclusion : votre faux plafond sur hourdis brique, c'est dans la boîte !

On va être clair : si vous avez suivi chaque étape à la lettre, il n’y a aucune raison de flipper devant l’ancien hourdis brique. Les vieux plafonds n’ont plus rien d’effrayant une fois qu’on a pigé les vrais risques et les techniques qui marchent. On ne va pas se mentir, c’est plus un travail de précision que de force — mais avec le bon matos et une méthode qui ne laisse rien au hasard, le résultat est là : un plafond droit, propre, isolant ET durable.

Checklist des points essentiels à retenir pour la pose d'un faux plafond sur hourdis brique

  • Vérifiez impérativement l’état général du hourdis avant de commencer (fissures, humidité, etc.).
  • Utilisez exclusivement suspentes adaptées (modèles platines articulées ou larges) + chevilles corps creux compatibles.
  • Marquez précisément vos points de perçage : ciblez les alvéoles solides pour éviter les surprises.
  • Fixez chaque suspente sans forcer ni exploser la brique (nettoyage du trou obligatoire).
  • Montez l’ossature métallique à l’aide de rails/fourrures en respectant strictement entraxe et niveau.
  • Posez l’isolant partout sans laisser de pont thermique ni espace vide.
  • Vissez les plaques de plâtre en décalant systématiquement les joints (vis adaptées seulement).
  • Finitions soignées : bandes à joint, enduit croisé, ponçage méticuleux et peinture adaptée.

Pose finale d’un faux plafond sur hourdis brique dans un chantier professionnel

« Rassurez-vous : ce qui faisait peur au départ devient un jeu d’enfant avec de vraies méthodes de pro. »

Soyons francs : oui, y’a des pièges. Mais ils sont tous désamorcés par l’expérience partagée ici — pas besoin d’être le Michel-Ange du placo pour réussir ! Bref : mission accomplie si vous appliquez chaque conseil sans sauter d’étape.

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